LUSSY && REAGHAN

« Oui c'est ça! Vu que tu le prends comme ça, tu dormira tout seul ce soir! » Je reclaquais la porte avec force. Ce qu'il pouvait m'énerver quand il s'y mettait. Je détestais quand il se prenait pour mon père. Comme si j'allais revenir à l'heure qu'il me disait. J'avais passé l'âge d'avoir des heures de couvre-feu. N'importe quoi. Je marchais dans l'allée qui menait au devant de la jolie maison du quartier de Florida Gardens. Mon pas précipité se faisait entendre sur le chemin alors que je fouillais en même temps dans mon sac à la recherche de mes clefs de voiture. Cette dernière était garée sur le devant de la maison, sur le trottoir. Enfin je trouvais ces dernières alors que je renversais une partie du contenu de mon sac sur le trottoir. «  Et m*****! » Je me baissais pour fourrer tout dans mon sac. J'ouvrais la portière en y jetant mon sac sur le siège passager. La voiture démarra quelques secondes plus tard et je me retrouvais sur la route menant à Paradise Island. En conduisant, j'avais réglé le volume du lecteur cd au maximum afin de ne pas entendre les appels répétés de ma moitié. Non cette soirée, c'était la mienne. Cela faisait une semaine que je n'étais pas sortie. J'avais envie de m'amuser un peu. Malo ne voulait pas bouger. Il se légumait devant la télévision. J'avais besoin de bouger, contrairement à lui et s'il ne voulait pas venir, cela ne m'ennuyer pas. Je savais m'amuser même sans lui. Et puis, je venais retrouver Sousouille, j'étais certaine qu'on allait à nouveau passer une bonne soirée. En chemin, je m'arrêtais devant une pizzéria où je prenais une grande royale. J'avais une faim de loup. Et je savais que c'était pareille pour ma cousine.

Cinq minutes plus tard, je m'arrêtais devant chez elle. Je klaxonnais avant de couper le contact. Je frappais ensuite deux coups secs à la porte d'entrée avant de pénétrer dans la maison. « C'est mooooi! J'ai apporté la pizza! » A peine avais-je franchi le seuil que Muse me sauta littéralement dessus. « Oh doucement toi, y'a rien pour toi alors laisse moi passé, petite vorace. » Je l'esquivais comme je pouvais tout en évitant de faire tomber la pizza sur le sol et de dire adieu à notre repas par la même occasion. Je me dirigeais ensuite vers la cuisine. Je posais le carton où se trouvait notre repas sur le plan de travail avant de poser mon sac sur l'un des tabourets tout proche. « Lussssssssssssy, magnes-toi sinon je mange tout! » Je regardais Muse qui m'observait. Je me baissais pour la caresser un peu. « Où est ta maitresse? Devant le miroir? » Je me relevais ensuite pour prendre mon téléphone qui ne cessait de sonner. Je finis par décrocher en soupirant. « Quoi!!?... Non... » J'esquissais un sourire avant d'ajouter. « ...moi aussi, à demain. » Ma voix s'était adoucie sur les dernières paroles. Je raccrochais alors que ma cousine faisait son entrée dans la cuisine.

J’entendis le son d’un klaxon qui m’annonçait l’arriver de ma cousine. Je terminais de m’activer en salle de bain, car je n’étais pas encore tout à fait prête. J’avais laissé mes cheveux lâchés. Je portais un jean serré noir avec un top rouge, mettant lui aussi mes formes en valeur. J’entendis la porte d’entrée s’ouvrir et se refermé tandis-ce que j’appliquais une dernière touche de maquillage : Du mascara sur mes cils. Je ne suis pas du genre à rester trois heures dans la salle de bain. J’aime bien prendre soin de moi, mais il faut que ça soit efficace et rapide ! La plupart du temps, je n’ai pas de temps à perdre dans la salle de bain – « J’arriiiiiiiiveee » - Hurlais-je afin que ma cousine puisse m’entendre. La perspective de cette soirée entre filles me réjouissait. J’aime passer du temps avec Reagh, même si son côté « râleur » peut-être agaçant. Je l’aime quand même. C’est d’ailleurs la seule personne de ma famille pour qui j’ai de l’estime. Ses parents, comme les miens ne sont que des casse pieds régisseurs de vies. Je crois même que les siens sont pire que les miens… quoi que ça se vaut finalement. Hé oui ! On est bien servies ! Famille de merde ! Heureusement qu’on peut compter l'une sur l’autre. Je remettais rapidement mes cheveux en place quand j’entendis Reagh s’impatienter, ce qui me fit sourire.

Au bout de cinq minutes à peine, je descendais dans la cuisine ou m’attendais Reagh. Lorsque j’arrivais elle se trouvais dos à moi – « Franchement, vu le derrière que tu te paie, c’est pas une bonne idée de manger toute la pizza. Je pense même que je devrais manger ta part. » - Je riais. C’était bien sûr pour rire. Reagh connaissait très bien mon goût pour la plaisanterie et elle était bien habituée à mes vannes (douteuses parfois). J’arrivais près d’elle et la serrait dans mes bras, puis je relâchais mon éteinte un instant après – « Tu t’es encore disputée avec Malo avant de partir ? » - J’avais entendu sa conversation au téléphone en descendant les escaliers. Elle n'avait pas l'air très contente en décrochant, mais s'était radoucie sur les dernières paroles. Malo et Reagh, c'est toute une histoire. Je souris avant d’ajouter : « Vous me faites rêver ! » - En plaisantant à moitié. Je détournais mon attention sur la pizza, parce que oui, ça sentait très bon. J’ouvrais doucement le carton afin d’en sentir davantage l’odeur, mais surtout de voir de quoi elle était garnie. J’en avais déjà l’eau à la bouche. Je me tournais de nouveau vers ma blondinette de cuisine, puis demandais : « Alors, tu veux qu’on aille où ce soir ? »

« Malo et moi, on ne se dispute jamais. C'est notre façon de nous exprimer. Tu ne peux pas comprendre. » Je lui souriais, amusée. Lussy avait l'habitude de mes scènes de ménage avec mon petit mari. On en riait. Surtout parce qu'elle savait que ce n'était jamais sérieux. Cela pouvait surprendre les autres, ceux qui ne nous connaissais pas, mais pas ma cousine. Bref, je laissais Muse venir vers sa maitresse tandis que je me redressais. Aux secondes paroles de Lussy, je souriais. « Je sais. » Mon mariage, c'était surement la seule chose dont j'étais fière. Parce qu'en dépit de tout ce qui se passait dans ma vie, les boulots successifs, les impayés, les petits tracas de la vie, Malo et moi, nous nous aimions malgré tout et surtout malgré les autres. En me mariant, j'avais coupé les ponts avec mes parents et le reste de ma famille. Seule Lussy continuait encore à me parler. Les autres, ne m'adressaient même plus la parole, même quand je les croisais en ville. C'était blessant. Mais je me disais que je ne perdais rien au change. Malo me rendait mille fois plus heureuse que je ne l'avais été, auparavant. Et pas un jour, je n'avais regretté mon choix de devenir sa femme. Je savais que c'était la même chose pour mon époux.

Je venais laver mes mains au lavabo de la cuisine puis je les essuyais alors que Lussy reprenais la parole. Je répondis alors en revenant vers elle. « J'ai reçu un flyer pour une fête au Q1. Entrée gratuite pour les nanas. Pas mal non? » Je m'approchais d'elle, prenant ensuite une part de pizza que je mangeais avec appétit. « Sinon, on peut toujours aller sur Surfer Paradise mais j'en ai marre de toujours voir les mêmes têtes. » Je me dirigeais ensuite vers le réfrigérateur. Je prenais deux cannettes de coca light puis j'en donnais une à ma cousine avant de prendre la seconde et d'en boire quelques gorgées. J'avais envie de faire la fête ce soir, de bouger un peu. Même si j'étais crevée par ma semaine, ce soir là, je voulais m'amuser et rire. Je reportais mon attention sur Lussy avant de demander. « J'ai reçu une lettre de ma mère... mon père est encore à l'hôpital... » Mon père avait fait un infarctus et m'a mère m'avait supplié de venir le voir, ce que je n'avais pas fais. Elle m'avait ensuite proposé de l'argent. Une façon pour eux, de renouer avec eux en laissant un petit plus en suspend. Il était certain que cet argent nous ferait du bien à Malo et à moi mais pas question d'accepter quoique ce soit d'eux, alors qu'il n'acceptait toujours pas mon mari, après cinq ans de mariage.

« Bien sur » - Répondis-je en souriant aux paroles de ma chère cousine. Oui, j’étais habituée à leurs scènes de ménage et ça ne m’étonnait même plus. Je savais bien qu’il ne s’agissait de rien de grave. Malo et Reaghan sont un couple fort et soudé, rien ne peut les anéantir. Ils ne sont pas comme la plupart des couples. Je fis quelques caresses à Muse qui était revenue vers moi. Cette chienne est un véritable pot de colle, mais cela ne me déplait pas.

Reagh et moi n’avions pas encore décidé du programme de la soirée. Nous voulions sortir, mais où c’était une toute autre histoire. Pourtant, il y’a des tas de choses à faire à Gold Coast… c’est sans doute pour ça que le choix est difficile. Au moins, on à pas le temps de s’ennuyer. Blondie me proposait une soirée au Q1, gratuite pour les filles en plus ! Si ce n’était pas beau ! Bien que je m’en fiche un peu, puisque j’avais les moyens de nous payer l’entrer – « Va pour la soirée au Q1, ça changera ! En plus c’est gratuit pour les filles qu’elle chance on à ! » - Je me dirigeais à mon tour vers l’évier pour aller me laver les mains avant de m’occuper de la pizza. Les parts étaient déjà coupés, il n’y avait plus qu’a se servir et manger. Reagh fit comme chez elle, allant chercher les boissons dans le réfrigérateur. Je rapportais le sopalin et en découpait plusieurs morceaux pour qu’on puisse s’essuyer les mains ensuite. J’attrapais la canette que me tendait ma cousine avant de l’ouvrir et d’en boire quelques gorgées. Je reposais ma canette avant d’attraper ma première part de pizza.

« Qu’est-ce que tu comptes faire ? Continuer d’ignorer ses messages ou y aller ? » - Demandais-je alors qu’elle venait de me confier que sa mère l’avait contacter. Le père de Reaghan, mon oncle était à l’hôpital suite à un infarctus. Les parents de Reaghan voulaient qu’elle vienne, mais elle s’y était refusée. Je pouvais comprendre, en fait, j’aurai sans doute fait la même chose. D’ailleurs, je n’étais pas non plus aller voir mon oncle. J’ignore si mes parents ont fait le déplacement des États-Unis pour venir le voir. Il s’agit tout de même du frère de ma mère. Enfin, notre famille est étrange et je ne pense pas qu’on puisse appeler ça une famille d’ailleurs – « Qu’est-ce qu’elle t’a proposé cette fois-ci pour te convaincre d’aller le voir ? » - Oui, parce que je connais bien ma tante. C’est le genre de femme capable d’acheter sa propre fille pour obtenir ce qu’elle désire d’elle. Pitoyable – « C’est toi qui voit, mais dis toi bien que tu ne leur doit rien. La plupart des gens te diraient que c’est quand même ton père et que tu dois aller le voir, que tu regretteras de ne pas l’avoir fait et blablabla. Mais moi, je ne crois pas que j’irai, ni même que je répondrai à la lettre si je me trouvai à ta place. » - J’ai la rancune plutôt sévère. Si c’était mon père sur ce lit d’hôpital, je n’irai pas. C’est mon père et après ? Il ne s’est jamais comporté comme un véritable père avec moi. Les parents de Reaghan lui ont fait l’enfer. Ils ont voulu briser son histoire avec Malo. Ils l’ont même envoyé vivre dans un autre pays pour l’éloigner de lui. Désormais, elle est mariée avec lui depuis cinq ans et ils n’ont toujours pas accepté son choix. Ses parents sont comme les miens, ils auraient voulu contrôler nos vies. Seulement, ce n’est pas ce que des parents sont censés faire. Ils doivent laisser leurs enfants faire leurs propres choix et être là, même si ce choix ne leur plait pas vraiment.

J'avais une faim de loup et cette pizza était vraiment bonne. Je n'étais pas un cordon bleu enfin je savais faire quand même certaines choses. Mais j'appréciais parfois, n'avoir qu'un plat à réchauffer ou à prendre chez le traiteur. C'était beaucoup plus pratique. Cuisiner pour moi, c'était perdre son temps. Je détestais rester des heures dans la cuisine et sentir la sauce tomate ou autre chose de plus parfumé. Je levais mes yeux sur Lussy qui répondait à ma question. Oui, la soirée au Q1 était une bonne idée. C'était gratos et les appartements de la tour étaient la plupart du temps, spacieux, ce qui pourrait présager une bonne soirée. En tout cas, je l'espérais. J'avais envie de m'amuser un peu. Super si Lussy était partante. Quoi que je n'en avais pas douté. La blondinette et moi avions souvent les mêmes goûts en matière de sortie. C'est pour cette raison entre autre, qu'on se faisait souvent des soirées ensemble. Et aussi, parce qu'elle était ma cousine préférée. Enfin l'une des seules avec qui je parlais encore depuis mon mariage avec Malo. Je venais ensuite m'asseoir sur l'un des tabourets. Je prenais la bouteille de coca dans la main pour en boire une gorgée. Non ce n'était pas vraiment un repas qu'on pouvait appelé « équilibré » mais cela ne faisait pas de mal de temps en temps. Je n'étais pas particulièrement adepte de la « junk food ». En général, c'était Malo qui faisait la bouffe.

Je prenais une nouvelle part de pizza quand la conversation tourna sur ma mère et les différents messages qu'elle m'avait envoyé. A vrai dire, je ne savais pas ce que je devais en penser. Lussy et moi, n'avions pas été gâtée, niveau famille. Mais c'était quand même mon père qui était sur ce lit d'hôpital. Je me sentais un peu fautive par le fait de ne pas aller le voir. Parce que je n'avais pas envie qu'il meurt sans que nous ayons pu nous revoir. Mais en même temps, ni lui, ni ma mère, n'acceptait ma relation, mon mariage avec Malo. Et cela depuis plus de cinq ans. Ils n'avaient jamais accepté le fait que je sois tombée amoureuse de lui alors que je n'étais qu'une gamine. Ils pensaient que ce « béguin » comme ils disaient, allait passer. Seulement, ce « béguin » était resté et j'étais devenue madame McKibben. Je n'avais plus eu de nouvelles d'eux à partir de ce moment là. Il avait fallu que mon père fasse un infarctus pour qu'ils se souviennent tous les deux, qu'ils avaient une fille. « J'en sais rien à vrai dire. » Je m'essuyais les mains avec le morceau de sopalin. « Elle m'a dit qu'elle débloquerai mon héritage si je venais. » Je soupirais un peu. Je n'aimais pas ce genre de chantage. Mais ma mère était intelligente, très et elle savait que Malo et moi, étions parfois limite niveau factures. Je ne sais pas comment, mais elle le savait. Toutefois je n'avais pas envie d'accepter sa proposition. Non seulement parce que j'étais assez grande pour régler mes propres problèmes et aussi parce que, si je revenais vers eux, vers mon père, ce ne serait pas par besoin d'argent. Mes parents me manquaient même s'ils étaient loin d'être des modèles. Mais ils n'accepteront jamais mon mari, quoi que je puisse faire, Malo n'aura jamais sa place dans la famille Evans. Et cela, j'en étais certaine. « Je n'ai pas envie d'avoir des regrets mais je n'ai pas envie non plus, qu'ils s’émissent une nouvelle fois dans ma vie comme ils l'ont déjà fait. » Je finissais ma nouvelle part de pizza avant de dire, d'un ton plus enjoué. « Bref, on ne va pas parler d'eux ce soir. Cette soirée, c'est pour nous. » Je me levais de mon tabouret pour me laver les mains au lavabo de la cuisine. « Prête pour la soirée?? J'ai hâte d'y être. » Quelques minutes plus tard, nous étions à l'intérieur du Q1.

Je prenais une nouvelle part de pizza alors que Reaghan me parlait de sa mère. Son « adorable » mère. Celle-ci lui avait ainsi proposé de débloquer son héritage si elle acceptait de venir voir son père. Du chantage, comme toujours ! C’est assez courant dans la famille. Je sais ce que c’est. Mon père m’a affirmé que je ne toucherai plus aucun argent de la famille et que je n’aurai aucun héritage. Je n’en ai rien eu à faire. Je me suis mise à travailler et j’ai usé de l’argent qui dormait déjà sur mon compte. Oui, car il n’a pas pu toucher ce qui était déjà sur mon compte une fois majeur. Il n’avait plus la procuration dessus. Bref. Je lançais un regard à ma cousine. Je savais très bien qu’elle et Malo ne roulaient pas sur l’or, que ce manque d’argent pouvait parfois déranger Reaghan. Oh oui, sa mère était intelligente, elle savait très bien comment l’amadouer – « Toujours du chantage. » - Lançais-je d’un air exaspéré – « Tu as raison cette soirée c’est pour nous ! Mais réfléchis bien et surtout, ne leur laisse pas l’occasion de vouloir une fois de plus régir ta vie. En tout cas, quoi que tu fasses, je suis là. » - Je souris. Reaghan savait qu’elle pourrait compter sur moi, quoi qu’elle fasse, quelques soient ses choix. A la différence de nos parents, je n’essaie pas de régenter la vie des gens. Je laisse mes proches libres de leurs décisions, même si je ne les approuve pas toujours, je reste présente malgré tout. Je terminais mon morceau de pizza avant de m’essuyer les mains avec le morceau de sopalin. J’attrapais ma canette pour en boire quelques gorgées. Je me relevais à mon tour pour aller me laver les mains à l’évier – « Ouiiiiii ! Bien sûr que je suis prête ! Ça fait un bail que je n’ai pas été à ce genre de fête. » - Dis-je, l’air toute enjouée. J’adressais quelques caresses à ma chienne, puis nous quittions la maison.

Quelques minutes plus tard, nous arrivions dans cette immense tour. Une des plus haute tour résidentielle du monde. Près de 80 étages, ça donne le vertige, hein ? On entrait sans problème, étant des filles on ne payait pas en plus ! La fête était donnée par l’un des résidents du bâtiment et lorsque nous entrions, il y avait déjà pas mal de monde. Le type avait du faire une sacrée promotion pour sa fête. Je regardais autour de moi, ne reconnaissant pour le moment aucun visage. Ce n’est pas ce qui m’empêcherait de m’amuser. La musique se laissait déjà entendre et quelques personnes se déhanchaient déjà au rythme de la mélodie – « Tu sais comment commencent les meilleures fiesta ? » - Je marquais un court silence et attrapait ma cousine par le bras – « Par un verre bien sûr ! » - Je nous entraînais en direction du bar où des serveurs étaient présents pour faire le service. Je commandais un cocktail alcoolisé (bien sûr) et laissais ma cousine faire de même. On trinquait ensemble et je bus quelques gorgées de mon verre.