La vie n’est jamais très simple, dans les comtes de fée la fin est toujours magnifique. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Pourtant la vraie vie n’est pas comme celle-ci, les embrouilles et les engueulades. Les enfants se retrouvant à la porte, les fugues ainsi que les nombreux comas éthyliques ou overdose. Plus rien n’est pareil, la vie ne ressemble pas à un seul comte de disney ou autre. Les parents qui se séparent la maison qui est à vendre. La mauvaise chance d’aller une fois chez l’un une fois chez l’autre, personne ne veut vivre ce genre de chose. Pourtant cela vous tombes sur la tête sans qu’on s’en aperçoit et c’est à partir de ce moment que votre vie n’est plus la même. Ce sentiment d’abandon par vos parents, les nombreuses gifles que je recevais par jour. Les engueulades qui ne se terminaient jamais jusqu’au jour ou. Quand je rentrais d’une sortie à la ville, j’arrivais devant la maison deux grosses valises devant la porte. Une lettre était soigneusement posée sur la valise. Je l’ouvrais et je dépliais le bout de papier. Dessus une écrire claire et soignée celle de ma mère… « Voilà maintenant des années que tu nous énerves, tu ne fais plus rien. Même pas un coup de main pour mettre la table, tu n’es même pas capable de passer un coup le ballai. Depuis tout ce temps ou tu disais qu’on était trop sur toi, que tu n’avais pas de liberté et bien voilà on te laisse la liberté de partir. Débrouille-toi, maintenant tu es grand. Continu tes études peut-être qu’un jour t’arrivera à quelques choses même si j’en doute fort. Bisous. ».J’arrachais d’un coup la feuille laissant les bouts de papier tomber au sol. Je sortais alors la clé de la porte d’entrée, mais celle-ci ne rentrait plus. Ils avaient changés les serrures, une chose était claire pour eux je n’existais plus. Je regardais par la fenêtre et je remarquais mon frère posé sur le canapé devant la télévision. Celui-ci était comme mes parents, un petit con il était un lèche-cul rien de plus, heureusement que la fenêtre m’empêchais d’aller le voir. Un léger soupire, je prenais les valises et je partais, je ne savais pas ou j’allais aller. Je ne savais pas ce que j’allais faire, j’empoignais mon portable et j’appelais mon meilleur ami qui quelques minutes plus tard m’attendais devant chez lui. Je montais les escaliers et je m’installais dans une chambre à part. Je pouvais rester autant de temps que je voulais, je m’allongeais alors sur le lit et je fermais doucement les yeux repensant à tout ce qui venait de se passer. Je m’endormais d’un seul coup, la porte se fermait doucement et ce ne fut que le lendemain que je me réveillais. Je me levais et ouvrais les volets pour regarder ce paysage. Je regardais l’heure et je décidais donc d’aller en cour, après tout je devais montrer à mes parents que leur fils pouvait changer… Sur le chemin de l’université je croisais plusieurs Dealers, des amis mais aussi des ennemis. Je connaissais parfaitement ce monde, voilà pourquoi j’avais de nombreuses marques sur mon corps. Je n’étais pas un jeune saint dans ce monde, il faut bien s’amuser pendant qu’il est encore temps. Je passais dans les ruelles les plus sombres et celle qui ne faut pas tellement fréquenter. Je m’arrêtais un instant devant une personne sortant quelques billets, celui-ci me passait plusieurs sachets que je déposais au fond de ma poche. Je repartais tranquillement en direction de l’université. Les heures passaient rapidement et pour une fois j’écoutais les cours au lieu de dormir. Une fois les cours terminés je trainais avec d’autre personne et cette fois c’était l’inverse. Je revendais mais bien plus chère que j’avais payé. C’est ainsi que je gagnais de l’argent et que j’arrivais à m’en sortir un peu près. Mais ce n’est pas sans risque de faire ça, j’ai déjà eu de nombreux problèmes avec des hommes bien plus musclés et fort que moi. J’ai encore les marques dans le cou et sur les hanches de leurs doigts. Plus une cicatrice sur la joue droite, je ne vais pas passer dans les détails. Mais une fois lancé là-dedans il est rare de s’en sortir. Voilà comment les années évoluaient jusqu’à ce que j’arrive en université en Australie. Je décidais donc de prendre un appartement seul pour pouvoir bosser convenablement. Je n’avais pas eu des nouvelles de mes parents ainsi que de mon frère depuis trois années. A vrai dire j’en avais plus rien à foutre d’eux, je vivais ma vie comme j’avais toujours voulu la vivre. J’étais inscris dans l’une des plus prestigieuses universités, je vis à présent à Gold Coast.